Chers amis,
En ce jour de la Chandeleur, je souhaite à tous une bonne fête de la Présentation de Jésus au Temple. Nous pouvons prier pour la vie consacrée, pour tous ceux qui ont offert leur vie au Seigneur et qui prient pour le monde. A tous je souhaite aussi une Bonne et Sainte année (oui je sais que je suis en retard, mais depuis le temps que cette lettre mûrit, dans mon cœur je l’ai souhaité à l'avance à chacun et chacune). Je vous souhaite d’avancer avec une espérance toute renouvelée en cette année jubilaire. Que nos cœurs ne s’effraient pas des bouleversements de ce monde mais nous donnent de voir déjà les bourgeons du monde nouveau qui se forment. Surtout, rappelons-nous avec Rabindranath Tagore que l’espérance fleurit sur les cœurs de pauvres, car elle attire la Miséricorde.
Mais moi je te remercie de ce que mon lot est avec les déshérités qui souffrent et portent le fardeau de la puissance, et cachent leur visage, en étouffant leurs sanglots dans l’obscurité.
Car chaque pulsation de leur peine a palpité dans la secrète profondeur de ta nuit, et chaque insulte a été recueillie dans ton grand silence.
Et le lendemain leur appartient.
O Soleil, lève-toi sur les cœurs qui saignent ; qu’ils fleurissent en fleurs du matin, et que les torches des orgies orgueilleuses soient réduites en cendres. »
Un nouvel élan
Cette année commence avec des changements importants et sans doute nécessaires pour mon ministère. Je m’étonne d’ailleurs d’avoir pu tenir jusque-là dans de telles conditions et je rends grâce, conscient que sans l’appui du Seigneur et de tous ceux qu’il a placé autour de moi, je n’en serai pas là. Je rends grâce car les conditions de la mission font intégralement partie de la mission. Toutes ces années ont été intenses et difficiles, et les deux dernières particulièrement. La saison chaude hors norme, les températures ressenties supérieures à 45°C pendant plus de six mois, m’ont passablement affaibli. Les deux hivers aussi ont été éprouvants, car dans les maisons sans chauffage, sans vitres, l’humidité vous pénètre jusqu’aux os.
Depuis 2018, nous avons dû traverser quelques rudes épreuves : l’arrêt des projets de santé avec le retrait d’un donateur historique, la période du Covid et l’arrêt de nos foyers pendant six mois et de nos écoles pendant presque deux ans, le décès de notre fondateur le 25 décembre 2020, de fortes tensions sociales devant les réformes à accomplir. Le moral alors était au plus bas. Peur de l’avenir, découragement, démotivation, conflits intérieurs rendaient l’atmosphère lourde. HSP fonctionnait de manière cloisonnée sans communication ni échanges, l’immobilisme paralysait tout progrès et les décisions étaient prises sur le mode de l’urgence.

Aujourd’hui, un élan nouveau est apparu. Une équipe a mûri, apportant plus de professionnalisme tout en conservant l’esprit d’HSP. La succession des générations et des responsables s’organise, et les décisions sont prises de manière plus réfléchie et concertée. L’expérience, l’engagement, la compassion pour les pauvres, tout ce que le père Laborde avait semé et cultivé pendant quarante ans a pu refleurir. Malgré des difficultés encore présentes, la motivation, l’enthousiasme et la joie sont de retour, et nous nous préparons à fêter le jubilé d’or, 50 ans l’année prochaine !
Conforté par ce que nous avons accompli et conscient de ma fatigue, j’ai posé une requête, et je suis reconnaissant à cette équipe d’avoir accepté de me décharger du travail quotidien administratif et financier. Ce désengagement me permet de me consacrer davantage à mon ministère sacerdotal, à l’accompagnement spirituel de notre communauté, à veiller à conserver vivant l’esprit d’HSP tout en continuant mon rôle discret de conseil dans la gouvernance. Je prends du temps pour mieux connaître chacun de nos didis et dadas, spécialement dans les foyers avec les “kitchen adda”. Ces discussions informelles à la cuisine, le soir après le dîner, ont commencé spontanément en octobre à Jalpaiguri. Elles permettent de souder à la communauté les nouveaux arrivant qui n’ont pas connu le père Laborde et ouvrent souvent à des questions spirituelles. Enfin je continue l’apprentissage de l’Hindi, laborieusement, une heure par jour. L’année dernière j’ai pu commencer à dire la messe régulièrement dans cette langue un peu rugueuse, et cette année je commence enfin à pouvoir engager la conversation avec les didi, dada, les enfants, les familles dans les slums, tous ceux qui ont émigré d’autres États du nord de l’Inde pour venir au Bengale sans parler le Bengali.
Je ne peux résumer dans une lettre aussi brève les deux dernières années tellement la vie est intense ici. Mais je donnerai un aperçu en photos ci-dessous de la vie riche de nos foyers, des fêtes, des excursions annuelles à Jalpaiguri, puis à Asansol cette année, des visites d’amis, de donateurs, de pères des Missions Étrangères, quelques visites dans le sud de l’Inde: Pondichéry, Cochin, Goa, et au nord: Delhi, Darjeeling, mais aussi un long séjour en France et en Europe l’année dernière.
Les deux patrons de la mission
Surtout, j’ai eu la grâce unique de visiter dans la même année les deux saints patrons de la mission, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à Lisieux, et saint François-Xavier à Goa. Il y a presqu’une vingtaine d’années, lors d’un pèlerinage d’Alençon à Lisieux sur les pas de Thérèse, nous avions été accueillis providentiellement avec un autre séminariste par la maire du village. Elle soutient aujourd’hui généreusement le travail d’Howrah South Point. Lors de mon passage en France l’année dernière, je suis donc allé la visiter et retrouver également les sœurs du Carmel. De retour en Inde, à l’invitation des “Pilar father”, société missionnaire de saint François-Xavier, je suis venu en pèlerinage en décembre avec la paroisse de Howrah pour vénérer les reliques du saint. Les reliques sont habituellement conservées à Goa velha dans la nef de la basilique du Bom Jesus, visibles à cinq mètres en hauteur. Tous les dix ans, elles sont descendues et exposées dans la cathédrale saint Catherine. Fidèles goanais, hindous, personnes de toutes religions viennent en dévotion vénérer le “Goencho Saib”.
En méditant sur ces deux pèlerinages, je ne peux qu’être frappé, une fois encore, par le contraste entre la vie en Inde et la vie en Europe. D’un côté l’inconfort (presque) permanent des conditions de vie : le climat tropical étouffant, l’humidité constante, le vacarme omniprésent, les maisons malcommodes, la nourriture monotone, la pollution avec sa poussière noire et collante, les agressions des moustiques et autres insectes, le danger des singes ou des serpents : la jungle ici c’est à la ville comme à la campagne. De l’autre côté, climat tempéré, bien-être, calme et volupté. Silence et propreté des villes ; beauté de la nature, taillée et entretenue comme un jardin, inoffensive pour l’homme ; richesse et beauté du patrimoine culturel et artistique.
Éblouissement de l’Italie
J’étais spécialement heureux de revoir tant de visages amis perdus de vue depuis six ans. J’ai été notamment ébloui par la redécouverte d’une Rome que je ne fréquentais pas lors de mes dix ans passés en Italie : la Rome paléochrétienne des premiers martyrs, les racines de ma foi. Je suis retourné au Circus Maximus où l’aventure de ma foi a recommencé, le 7 avril 2005, lors de la messe de Requiem de saint Jean-Paul II. C’est là sans doute que beaucoup de chrétiens furent martyrisés, et leur sang est toujours prêt à faire refleurir le jardin de Dieu. Sous une pluie fine et un froid pénétrant – inhabituels à cette période de l’année à Rome ! – en trottinette électrique à travers les rues pavées – et glissantes – j’ai revu les basiliques des saintes Praxède et Prudentienne, l’autel de sainte Emérentienne dans l’église sainte Agnès sur la place Navone, la magnifique mosaïque du Christ en croix triomphant de la basilique saint Clément, l’abbaye des Trois Fontaines où l’on commémore le martyre de saint Paul… J’ai pu également célébrer une messe dans les catacombes de saint Callixte.
C’est la visite régulière, souvent nocturne des lieux emblématiques du Colisée et des catacombes qui a valu à saint Philippe Néri d’être un apôtre dont le cœur brûlait littéralement. Thérèse également, lors de sa visite de Rome, trompant la vigilance des gardiens réussit à s’introduire avec Céline au Colisée désirant, avec sa foi virile et sa fraîcheur enfantine, baiser le sable “où tant de martyrs avaient donné leur sang pour Jésus”. Le souvenir des martyrs fortifie notre foi pour faire de nous des témoins. Thérèse aussi sera une martyre des « piqûres d’épingles » de sa communauté. En Inde nous nous contentons des piqûres de moustiques et de celles des fourmis-aiguille, douloureuses comme des piqûres de guêpes…
Le suicide de la vieille Europe
Un autre contraste m’a saisi, qui concerne les personnes… L’Inde est pleine de vitalité, la moitié de la population a moins de 25 ans, dans tous les lieux les enfants crient, rient et jouent, l’activité est incessante, des grandes métropoles jusque dans les bidonvilles et les campagnes. En Europe, tout semble figé et suspendu, bien emballé et propre sous un verni qui fait illusion, mais la population vieillit, on ne veut plus faire d’enfants et la vie s’éteint. Pourtant elle semble avoir tout pour être heureuse...
On trouve aussi le contraste inverse en Europe et en Inde. Pendant la tournée des donateurs d’HSP nous avons été accueillis par des personnes chaleureuses et pleines de vie, les amis d’HSP de longue date et les didis indiennes, loin de chez elles, se sont senties comme en famille. A l’inverse, en Inde, une large part de la population, fascinée par le mode de vie occidental, absorbe sans précaution la culture postmoderne et rejette aveuglément sa culture multiséculaire au risque de perdre son âme.
Ce qu’il faut de terre à l’homme
Qu’est-ce qui pousse l’homme à vouloir toujours plus puisqu’il n’y trouve pas le bonheur ? Je n’ai jamais vu de sourires plus éclatants que ceux des enfants de nos bidonvilles. Au contraire, les enfants de certaines familles que j’ai visitées en Europe s’ennuyaient au bout de trois pages devant l’album photo que j’avais spécialement conçu pour illustrer ma mission. Tristesse de voir un monde désenchanté, un monde qui s’entête à fuir son bonheur en croyant le trouver. J’ai eu la sensation de voir un monde qui cherche à courir de plus en plus vite mais sans connaître sa destination... Cela me rappelle cette fable qui se déroule en Sibérie.

C’est l’histoire de Pacôme, ce moujik, qui vit une existence tranquille à cultiver les champs. Il vit loin de l’existence fiévreuse de son beau-frère, citadin, oppressé par l’inquiétude de gagner de l’argent pour faire face à des nécessités inutiles. Alors qu’il fume tranquillement la pipe derrière le poêle une légère convoitise s’allume dans son cœur : « Grâce à notre petite mère la Terre, nous sommes plus sages, et nous ne songeons guère aux folies. Si, seulement, notre propriété était plus grande, alors je braverais tout, même le diable. » Celui-ci l’entendit et le prit au mot. Il vendit sa propriété pour en acheter une plus grande, puis entendit dire que dans le Volga la terre était meilleure. De là-bas il déménagea encore jusqu’à Samara, et plus tard partit chez les Baskirs, nomades extraordinairement accueillants en espérant acquérir une terre chaque fois plus grande et plus fertile. Il va voir l’Ancien et demande le prix de la terre.
– Mille roubles la journée, nous n’avons qu’un prix.
– Mais combien aurai-je de déciatimes ?
L’Ancien riait.
– Nous n’avons pas vos habitudes de calculer. Tu auras pour mille roubles tout le terrain que tu parcourras en un jour. A condition de revenir au même endroit avant le coucher du soleil. Sinon les milles roubles seront définitivement perdues.
Pacôme pensa qu’en un jour on pouvait faire beaucoup de chemin. L’Ancien riait toujours.
A l’aube il part sous le regard des Baskirs qui se sont rassemblés sur un tertre. Il marche sans cesse, parcourant la steppe fertile, poussé par sa soif insatiable, oubliant le temps, ignorant la fatigue. Oubliant toute prudence, il pousse chaque fois plus loin pour planter les piquets et former sa future propriété. Le soleil et la chaleur l’accablent mais il ne pense pas encore à bifurquer. Maintenant le soleil décline, il tourne, presse le pas, cherche à revenir d’où il est parti. Il entend au loin les Baskirs parler et rire. Alors que le soleil se couche il court, gravit le tertre, s’effondre, et meurt d’épuisement. On l’enterre dans un lopin de terre de deux mètres, tout ce dont il avait vraiment besoin…
Cette histoire fait sourire, mais nous ressemblons souvent au moujik. Je me demande si l’homme n’est pas effrayé par la question de la pauvreté. Non pas par l’indigence, qui est toujours un mal, cette impossibilité de vivre dignement, mais par cette pauvreté qui est notre lot à tous, pauvreté morale, physique, spirituelle qui, si elle n’est pas déjà là, finit toujours par arriver. Ne serions-nous pas toujours en train de fuir les limites et les fragilités de notre condition humaine ? L’argent et le confort nous donnent l’illusion de pouvoir lutter et vaincre cette angoisse immémoriale de la vieillesse et de la mort.

Ces dernières années, j’ai accompagné beaucoup de visiteurs venus d’Europe dans les bidonvilles à la rencontre des familles pauvres. Je les entends souvent dire au retour : « c’est moins terrible que ce que je pensais » ; « je suis soulagé(e) » ; « ça va, je m’attendais à bien pire ! » Loin de moi l'idée de faire la morale. Moi aussi il m’est arrivé de penser ainsi… Je m’en suis repenti. Jugeons-nous la pauvreté supportable lorsque ce n’est pas nous qui la subissons ? Que dirions-nous si nous devions entrer dans cette cahute pour y passer quelques jours ou semaines ? Que dirions-nous si nos enfants étaient contraints de dormir à portée de rats et sous un toit qui fuit ?
Le visage de la pauvreté, de la misère nous effraie tellement que nous ne savons pas être honnête à son égard. Nous avons plein de préjugés qui nous rendent aussi incapables de reconnaître notre propre pauvreté. Pour venir à bout de n’importe quelle forme de pauvreté et de misère, il faut commencer par l’aimer. Or pour l’aimer il faudrait cesser d’avoir peur de s’en approcher et oser la regarder comme une source possible de bénédiction.
Jésus est là où les pauvres souffrent
A Noël, nous sommes allés visiter les enfants de nos centres rentrés pour les fêtes dans leurs familles. Une de ces familles avait déménagé depuis notre dernière visite. Leur première maison donnait une impression de sécurité, partagée avec une famille de cousins. Il y a trois ans, le père, décédé soudainement, laissait derrière lui sa femme et deux filles de 6 et 9 ans. Il y a un an, le propriétaire les a chassés pour faire des travaux. Leur logement était alors modeste mais digne comme on en trouve beaucoup dans les faubourgs de Howrah. Entre ville et jungle, ces bâtiments de fortune sont alignés le long de ruelles en terre, avec quelques briques, un toit de tôles, une pompe à eau à l’extérieur et des toilettes communes pour quelques centaines de familles. Celui où elles habitent aujourd’hui est vraiment misérable. Le précédent semblait un frêle canoé, mais capable de flotter sur la mer. Celui-ci ressemblait plutôt à un radeau de misère à la merci de la tempête du flot déchaîné de camions et de voitures s’écoulant sans répit sur l’autoroute adjacente.
Nous avons écouté les doléances de la maman. Elle ne pouvait pas donner d’aliments de choix à ses enfants. Du riz, du dal, pas de poisson, ni de viande pour le déjeuner, rarement des œufs. Une famille isolée socialement, terrée dans un abri qui n’abrite ni du froid en hiver, ni de la chaleur en l’été ni de la pluie pendant la mousson. Un abri qui ne protège pas non plus des rats ou des serpents. Espace réduit qui tient lieu de chambre, de cuisine et de salon, avec son lit unique et un fourneau en glaise au sol. La pompe à eau est dans la rue et les sanitaires derrière un arbre. Cette maman seule travaille tous les jours pour survivre avec ses enfants. Elle souffre d’angoisse en laissant ses filles seules sans protection quand elle part travailler. Leur pauvreté, c’est de n’avoir le choix de rien, livrée aux aléas et aux tempêtes de la vie. Mon cœur s’est serré. Je me retenais pour ne pas montrer ma tristesse et ajouter un poids de détresse à la leur. Dans cette angoisse, dans tous ces soucis de maman, dans ses efforts, dans ses sacrifices, dans tout cela, sans doute, Jésus est présent. Jésus est là où les pauvres souffrent pour le bien. Il se penche sur eux avec compassion et obtient sans doute, à travers leurs souffrances, la grâce de changer des coeurs. Mais nous que faisons-nous ? Devant la souffrance des enfants, nous demeurons interdits et indignés, comme dans le discours de Ivan à Aliocha. Nos larmes coulent comme celles de Dostoïevski.
Il était neuf heures trente. Les deux enfants avaient avalé un thé et du pain sec pour le petit déjeuner. Les oranges, le cake de Noël et les chocolats que nous avions apportés me semblaient bien peu. Mais ce peu a suffi à leur joie. Ils ont réveillé les yeux des deux petites filles qui maintenant étincelaient de joie. Elles ne se sont pas précipitées pourtant, avec cette timidité et cette humilité des plus pauvres qui reçoivent tout avec discrétion, comme un don. Et nous, en les regardant, nous avons reçu notre part de bonheur.

P.S.: Je vous signale l'expo-vente de photos (mais pas seulement) au bénéfice d'HSP "Des sourires d'espérance". Aux Missions Etrangères du 7 février au 12 avril de 10h à 18h. Entrée libre.
Et au mois de février la sortie d'un reportage dans le Figaro Magazine sur HSP par le photo-reporter Jérôme Gence.
ALBUM PHOTO
Janvier 2023: Mariage de Parvinder, visites du père Nicolas, MEP – Février 2023: visite de maman avec ses petites filles Jeanne et Suzanne – Avril 2023: visite d'une ancienne du Studium, Céline Vair, visite de Samuel et Harsha pour le reportage pour Famille Chrétienne – Août 2023: visite du père Vincent, supérieur général des MEP
Mai 2023: Recollection pour les volontaires Aude, Mathilde, Hortense, Jeanne, Marie ; Fresques de l'Eglise Marie, Mère de Dieu à Kalimpong selon l'iconographie bouddhiste ; Fête des frères et soeurs, rakhi bondhon ; Septembre 2023 Inauguration de Lalkuthi ; Excursion à Jalpaiguri – Octobre 2023 Visite de Darjeeling ; Novembre 2023 visite de SMCS
Janvier 2024: visite de Goa et du Kerala – Février 2024: Saraswati Puja. Mariage de Priyanka et Pinku ; Arrivée d'un couple de volontaires – Mars 2024 : visite de Brother Gaston. Fête de Holi –
Mai-juin 2024 : Tour des donateurs avec Sabita, Daliya et Chintamoni di
Avril-juillet 2024: Visite et rencontres en Italie, France, pèlerinages au Mont Saint Michel, à Lisieux !
Août 2024: visite de l’archevêque de Calcutta – Septembre 2024 : Excursions à Asansol, centre qui rouvre quatre ans après le Covid – Novembre 2024: fête du soleil sur les bord de la Hooghly ; visite de Lou et de Jérôme, photoreporter pour le Figaro – Décembre 2024: fête de Noël